Facebook et vos données personnelles

Pour ceux qui ne connaissent pas Facebook, il s'agit d'un site communautaire permettant de retrouver ses amis et de partager photos, vidéos et toutes sortes d'applications (pour résumer). Facebook a fait un énorme buzz sur la toile, ce qui incite beaucoup de gens à s'inscrire et à y mettre aussi leurs données personnelles (photos, blog, email, etc).

Le premier risque c'est la désactivation de votre compte. C'est ce qui est arrivé à Robert Scobble lors d'une manipulation visant à récupérer de manière automatisée les adresses mail de ses contacts. Il s'agit là certes d'une erreur du robot Facebook, qui a cru reconnaître un spammeur. Il n'empêche que via une manipulation légitime, on peut se retrouvé exclu d'un réseau social, sans pouvoir y faire grand chose. Le risque est minime me direz-vous, mais il a le mérite de mettre le doigt sur un problème des réseaux sociaux : la perte de vos données personnelles.

Et si Facebook dégringolait...

Cette supposition est loin d'être farfelue. En effet, avec les buzz de l'Internet on a vu plusieurs fois des bulles se former et d'un seul coup éclater. Le dernier en date est peut être Second Life, dont on entend plus guère parler. Sauf qu'avec Facebook, c'est vos données personnelles qui sont en jeu. Même si vous faites confiance à Facebook aujourd'hui, qui dit qu'il ne sera pas racheté demain par untel, puis encore racheté par un autre, etc. Croyez vous que vos données resteront VOS données dans cet univers financé par la publicité ?

Tout cela pour dire ... prudence. Vos données personnelles ne sont plus vraiment personnelles dès qu'elles pénètrent un réseau comme Facebook, d'ailleurs elles ne sont plus vraiment vos données. Vous risquez de les perdre à tout moment, et pire vous risquez de les voir tomber dans de mauvaises mains. Sachez donc utiliser Facebook en connaissance de cause.

Sources

• En vrac, sur Standblog
• De l'avenir de Facebook et de nos données personnelles, sur Standblog

Veosearch : moteur solidaire

La guerre que se livrent les moteurs de recherche n'a qu'un but : prendre des parts de marchés pour vendre des liens commerciaux. A ce petit jeu là, le nouveau venu Veosearch, propose de reverser 50% de ses revenus publicitaires à des associations soutenant le développement durable.

Ainsi, il suffit d'effectuer ses recherches sur Veosearch pour faire des dons à des associations telles que WWF. Les résultats seront les mêmes que sur votre moteur de recherche préféré puisque Veosearch est capable de ramener les résultats de Yahoo!, Exalead, Google et Ask.

Vous verrez en plus sur la page d'accueil l'éco-conseil du jour, sponsorisé par le ministère de l'écologie, ainsi que des vidéos concernant les associations partenaires. En plus de cela, vous pouvez vous inscrire et décider de soutenir les projets de votre choix.

Un petit bémol, tout de même, qui je l'espère sera vite corrigé, la relative lenteur du site. En effet, lors d'une recherche on a envie que ça aille vite, c'est ce qui à fait notamment la force de Google. Pour l'instant il faut patienter un peu avant de voir les résultats s'afficher, c'est dommage.

Lien

• Veosearch

Source

• Veosearch, le moteur de recherche solidaire, sur Clubic

République 2.0 Beta

Tel s'intitule le rapport rendu par Michel Rocard à Ségolène Royal concernant les enjeux du monde numérique. Il s'agit ici pour la candidate socialiste de disposer d'un outil de travail et non d'en faire son programme. Voici un petit résumé du rapport "République 2.0 Beta - Vers une société de la connaissance ouverte".

Aspect économique

La France et l'Europe doivent se montrer plus présents dans l'économie numérique. Pour cela il faut promouvoir les standards ouverts et les logiciels libres ainsi que soutenir le logiciel et les jeux-vidéo. Il faut aussi favoriser les PME et la création d'entreprises basées sur des idées innovantes.

Aspect culturel

Le rapport préconise l'augmentation de la part de budget accordé au numérique de 3% à 10% (sur les 1% que représente le budget de la culture dans les dépenses de l'état). Il s'agit aussi de promouvoir "la pluralité des modes de financement" et de moderniser la gestion collective des droits. Il est aussi question de soutenir les projets tels qu'Europeana, la bibliothèque numérique européenne, voire même de créer "une unité de production commune" visant à numériser le patrimoine culturel et à le rendre accessible à tous.

Aspect administratif

Il faut poursuivre l'effort d'Internautisation des démarches administratives et regrouper celles-ci au sein d'un même site, tout en prenant en compte les attentes des citoyens et en favorisant l'interopérabilité. Le vote numérique devra être soigneusement étudié et, pour l'instant, seule l'inscription aux listes pourra se faire en ligne.

Aspect éducatif

Il est aujourd'hui impératif pour les enseignants de tirer parti des outils numériques à l'école. Michel Rocard propose en outre de créer un véritable diplôme de l'utilisation de l'informatique et d'Internet. Il est aussi proposé de renforcer les filières informatiques et de subventionner des projets innovants.

Aspect social

Les mesures proposées visent essentiellement à réduire la fracture numérique afin d'atteindre d'ici 2012 75% de taux d'équipement en PC en France. Le rapport propose ainsi de favoriser les dons et le recyclage via des mesures fiscales, de financer 100 000 ordinateurs portables pour les étudiants les plus démunis, de déployer le haut débit la où il est encore absent et enfin de favoriser l'accès aux nouvelles technologies aux personnes handicapées. En dernier lieu le rapport propose un tarif social d'accès à l'Internet haut débit de 5€ par mois.

Aspect juridique

Michel Rocard propose de réexaminer la loi DADVSI, qui selon lui n'a fait que pénaliser les "acheteurs légaux" sans pour autant apporter plus de moyens à la création. L'interopérabilité doit devenir un enjeu européen afin d'empêcher les abus de position dominante. Le pouvoir de la CNIL serait ainsi renforcer dans le but de garantir la vie privée sur Internet. Les brevets seraient réservés aux seules inventions et excluraient les logiciels. Pour finir, le projet de carte d'identité électronique serait interrompu, dans sa forme actuelle, car il propose d'étendre les données biométriques à l'ensemble de la population.

Aspect politique

L'e-participation est au coeur de l'avenir politique. Le rapport propose ainsi d'étendre le droit de pétition aux pétitions électroniques. Il est aussi question d'envisager le débat public par Internet afin de recueillir les contributions citoyennes.

Conclusion

Certains verront dans ce rapport de la pure démagogie, personnellement je trouve que les idées abordées sont bonnes et doivent être approfondies. Maintenant il ne faut pas se faire trop d'illusion, ce rapport ne fait pas parti du programme de Ségolène Royal, donc ne sera pas une priorité, il y a d'autres problèmes à résoudre que ceux du monde numérique. Néanmoins il est bon de voir que, sur la base d'une réflexion non motivée par les lobbies, on obtient des idées sensées qu'il serait bon de prendre en compte.

Source

• Rocard propose à Royal sa vision de la future République 2.0, sur Ratiatum

Copie privée, qu'en reste-il ?

50 organisations représentant consommateurs et professionnels de la culture étaient réunies hier pour défendre le droit à la copie privée. Cette rencontre avait pour but de montrer l'importance de la copie privée afin de s'élever contre le projet de la Commission Européenne d'interdire la perception d'une taxe pour copie privée.

Le droit à la copie privée

D'un point de vue purement idéologique, la copie privée permet à chacun de réaliser une copie à titre personnel d'une oeuvre. On en comprend rapidement l'intérêt : l'accès à la culture pour tous et la distribution des oeuvres par le bouche à oreille. Sans la copie privée, la culture se résumerait à une entente commerciale entre auteurs, producteurs et distributeurs et on sait déjà qui prendrait le dessus : les majors.

La taxe sur la copie privée

Instaurée en France en 1986 et depuis suivie par 21 Etats membres, elle permet de financer à hauteur de 25% l'aide à la création, le reste étant réparti entre les ayants droit (auteurs, artistes-interprètes, producteurs). Ainsi en 2006, c'est 156 millions d'euros qui ont été récoltés, ce qui représente tout de même une belle somme. La taxe est prélevée sur les supports vierges : CD-R, baladeurs, disques durs multimédia, etc. On peux la voir comme l'écotaxe du droit d'auteur.

La culture avec la copie privée

J'en reviens à ce collectif rassemblé hier autour de la défense de la copie privée. Ne soyons pas dupes, si la taxe sur la copie privée est bien réelle, il ne reste pas grand chose aujourd'hui du droit à la copie privée. Par contre il est très malin de défendre une taxe sous prétexte d'un droit, même presque disparu. En effet, nier le droit à la copie privée reviendrait à se priver des millions d'euros générés, ce qui est difficilement acceptable. Défendons donc en coeur la copie privée, créons un joli logo pour l'occasion, mais ne parlons surtout pas des sujets qui fachent.

P2P et DRM : des réalités omises

Bien sûr il est mal venu dans ce genre de rencontre d'avouer publiquement l'origine des revenus de la copie privée. Pourquoi à votre avis achète-t-on tant de CD et DVD vierges ? Pour copier légalement le CD du voisin ? Oui, une fois sur 1000 peut-être. Pour sauvegarder ses photos de vacances ? Oui, même proportion. Le gros de la taxe est bel et bien issu indirectement du téléchargement illégal sur Internet. Quand aux DRM, elles sont bien là pour limiter (voire réduire à néant) la copie privée, donc on n'en parle pas non plus. La vie est belle quand on ne voit que les côtés positifs.

Conclusion

La copie privée, c'est bien, c'est même indispensable à la propagation de la culture, et si en plus ça permet de financer les artistes, le principe paraît infaillible, à condition de répartir équitablement les bénéfices (notamment chez les oubliés du jeu vidéo, du logiciel et de la musique libre). Le hic c'est que ça fonctionne surtout grâce au téléchargement illégal et donc ce n'est pas acceptable. En l'état actuel des choses, c'est le consommateur qui est bafoué, car on lui fait payer pour quelque chose qu'on lui interdit de faire et pour lequel il est poursuivi en justice. Pour se sortir de cette impasse il faut donc soit légaliser le téléchargement, soit interdire la copie privée et sa taxe et trouver un autre système de compensation. Ou alors on continue de faire semblant.

Source

• Copie privée : un logo collectif pour (dés)informer massivement, sur Ratiatum

DRM : bonnes et mauvaises nouvelles

Deux informations concernant les DRM m'interpellent aujourd'hui. Commençons par la mauvaise nouvelle : les décrets d'application de la loi DADVSI ont été publié fin décembre. Concrètement, dans les effets indésirables0, vous achetez un DVD dans le commerce, vous le lisez sur votre PC avec votre logiciel libre préféré, vous êtes passible d'une amende. Sympa !

La bonne nouvelle c'est que les DRM sont de moins en moins appréciés, du public comme des industriels. Les majors commencent même à plancher sur la diffusion de musique sans protection, simplement au format MP3, lisible partout. En voilà une idée qu'elle est bonne dites donc ! N'y aurait-on pas pensé avant ?

Sources

• Quel est l'avenir des DRM chez Apple ?, sur IDN
• Une major devrait annoncer qu'elle abandonne les DRM !, sur Ratiatum
• Le début de la fin des DRM ?, sur IDN
• Le logiciel Libre, et donc la liberté des utilisateurs, victimes collatérales de DADVSI, sur Standblog

L'OLPC fait des émules

Décidément on parle beaucoup de l'OLPC dans la presse ces temps-ci. Pour rappel l'OLPC c'est l'autre nom du PC à 100 dollars (One Laptop Per Child), destiné à être distribué dans les écoles des pays émergents. Aujourd'hui j'apprends que Intel annonce pouvoir fournir prochainement aux écoles brésiliennes quelques centaines de prototypes de son PC bon marché à lui : le Classmate PC.

La compétition est lancée

Le Classmate PC se place donc en concurrent direct de l'OLPC, malgré un coût de revient plus élevé, de l'ordre de 400 dollars. D'ailleurs selon Intel, l'OLPC aurait un coût caché lié au transport depuis la Chine alors qu'Intel fabriquerait son Classmate PC directement dans ses usines brésiliennes. Et les responsables de l'OLPC rétorquent que l'acheminement ne coûtera de toutes façons pas 250 dollars par portable. Peu importe l'issue de ce débat concurrentiel, on peut se réjouir que malgré le caractère officiellement non lucratif de ces projets, il ne s'installe pas un monopole.

Quel système d'exploitation ?

La question du système d'exploitation n'est toujours pas arrêtée, que ça soit pour le Classmate PC, comme pour l'OLPC. En effet si GNU/Linux obtient une préférence de principe et de coût de part son caractère libre, un système de chez Microsoft n'est toujours pas exclu. D'ailleurs Microsoft s'intéresse de prêt à ces projets et ne voudrait en aucun cas rater le coche. En effet il serait dommage que tous ces enfants ne prennent pas la bonne habitude d'utiliser Windows. Microsoft serait donc en train de préparer une version light et bradée de Windows XP qui pourra être intégrée dans un portable bon marché. En effet le Classmate PC a opté, comme l'OLPC, pour l'abandon du disque dur au profit de mémoire flash en quantité assez limitée (2 Go).

Source

• Un rival signé Intel pour l'OLPC au Brésil : 400 $, sur Clubic

L'ARMT rejoindra-t-elle le CSA, l'ARCEP et la CNIL ?

En tant qu'experts en abréviations imbitables, vous avez bien entendu tout compris du titre de cette brève ! Non ? Alors un petit rafraîchissement ne vous fera pas de mal.

CSA : Conseil Supérieur de l'Audiovisuel

Le CSA a été créé pour contrôler l'utilisation d'un bien public limité en nombre, à savoir les ondes hertziennes. Dans la pratique, le CSA nomme les présidents des chaînes publiques, gère les attributions de fréquences radio, vieille au pluralisme politique, au respect des quotas de chanson française, etc. Officiellement le CSA n'est donc pas un organe de censure et d'ailleurs il est précisé clairement sur le site officiel que :

Le CSA n'est pas un organe de censure : il n'intervient jamais auprès d'une chaîne de télévision ou d'une station de radio avant la diffusion d'un programme.

ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes

Anciennement appelée ART (Autorité de Régulation des Télécommunications), l'ARCEP gère les différends entre opérateurs de réseaux et de services de communications électroniques. Selon le président de l'ARCEP, Paul Champsaur, son organisme pourrait fort bien se rapprocher du CSA lui confiant une mission de contrôle de l'information. En effet la convergence numérique nous amène fort à nous attendre à ce genre de rapprochement. De plus, l'Internet n'étant pas un bien limité en nombre, le rôle du CSA s'y limiterait nécessairement au contrôle.

CNIL : Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés

La CNIL est officiellement chargée de veiller à la protection de la vie privée et des données personnelles. Dans la pratique, la CNIL est la protectrice du consommateur, elle effectue des missions de contrôle et peut adresser des avertissement ou des plaintes, voire même dénoncer des infractions au Parquet. On doit par exemple à la CNIL l'arrêt de la chasse intempestive au P2Piste. Par contre la CNIL se trouve aujourd'hui dans une situation assez délicate financièrement. Disposant d'un budget annuel de 9 millions d'euros en 2006 pour un effectif de 90 personnes, la CNIL enregistre un déficit de plus de 500 000€. Son président estime qu'il devrait bénéficier du double de budget et de personnel. En effet comparés à ses homologues européens la CNIL française représente le plus petit budget en la matière.

ARMT : Autorité de Régulation des Mesures Techniques

C'est la petite nouvelle, enfin la future petite nouvelle. L'ARMT naîtra des décrets d'application de notre chère loi DADVSI, enfin s'ils sont un jour publiés. En effet, initialement prévus pour octobre, puis pour novembre, puis en fait pour la fin de l'année, ces décrets doivent certainement poser des problèmes tant la loi qu'ils sont sensés faire appliquer est ... inapplicable justement. Enfin c'est du moins ce que disent les spécialistes, moi ce que j'en pense... Bref, l'ARMT aura la lourde tâche de réguler les DRM et favoriser l'interopérabilité. Dans cette période ou la viabilité économique des DRM commence à être mise en doute par les industriels, on peut se demander si ce nouvel organisme sera bien utile, sachant de plus qu'aucun budget n'a été prévu pour le moment.

Sources

• DADVSI : l'Autorité de Régulation des Mesures Techniques arrive, sur Ratiatum
• Vers un contrôle de l'information sur internet par le CSA ?, sur Ratiatum
• La Cnil en «cessation de paiement», selon son président Alex Türk, sur ZDNet
• Wikipedia : CSA
• Wikipedia : ARCEP
• Wikipedia : CNIL

Un point sur l'OLPC

L'OLPC, pour One Laptop Per Child, c'est l'autre nom du PC à 100 dollars dont je vous avez déjà parlé ici et là, c'est à dire il y a environ un an. Aujourd'hui l'OLPC n'est plus seulement une idée mais une réalité, les 1000 premiers exemplaires sont déjà sortis d'usine. L'occasion pour moi de faire un petit point sur ce projet.

Les objectifs

Comme son nom l'indique, l'OLPC a pour vocation de fournir un portable à chaque enfant de la planète. Ne nous détrompons pas, cet objectif n'est bien sûr que relativement réalisable étant donné son coût, non nul, donc non accessible à certains pays. Néanmoins, malgré les critiques qui vont dans ce sens, je trouve que l'initiative du MIT est louable, au sens où elle tend à réduire la fracture numérique entre pays riches et pays "moins riches". En effet, le but originel du projet est de construire un portable à la fois robuste et ayant un coût le plus faible possible.

Les contraintes

Les pays les moins riches sont souvent ceux où l'environnement est le plus hostile à l'informatique. Températures élevées, taux d'humidité records, tempêtes de sable, ... de quoi réduire la durée de vie de votre PC de salon à quelques heures. Ajouté à cela, un portable destiné aux enfants sera nécessairement amené à être quelque peu malmené. L'écran devra donc être suffisamment robuste pour supporter les doigts et autres objets contondants. Bien entendu il faut aussi penser à ne pas abîmer nos chers petits et donc respecter certaines normes. Bref, on a ici un cahier des charges digne du plus robuste des PC portables.

Le prix

Avant de parler d'OLPC, on l'appelait le PC à 100 dollars. En effet, 100 dollars était l'objectif à atteindre en matière de coût de fabrication. Etant donné le caractère non lucratif de cette initiative, le prix de vente sera peu différent du coût de fabrication. Les premiers modèles ont été fabriqués là où la main d'oeuvre est la moins chère, c'est-à-dire en Chine. Le coût de fabrication est aujourd'hui d'environ 150 dollars, mais celui-ci devrait baisser avec l'augmentation de la production. Finalement l'objectif des 100 dollars n'était pas si ridicule et devrait même être atteint en 2008.

Les enfants

Que feront donc les enfants du monde entier avec de telles machines ? Information, communication, créativité, telles sont les fonctionnalités de l'OLPC. Il s'agit donc de doper les capacités des enfants en leur apportant une technologie qui leur permettra d'apprendre, de partager et de créer. En tout cas je ne me fais aucun doute quant à leurs capacités à s'adapter à ce nouvel outil.

Pour conclure...

L'OLPC est selon moi un projet louable et prometteur. Même si le PIB de certains pays ne leur permettra pas de s'équiper, tant leurs préoccupations sont ailleurs, d'autres, comme l'Argentine, le Brésil, le Nigeria, sont déjà très intéressés (la Thaïlande vient par contre d'abandonner sa promesse d'achat). Il est vrai que ça ne donnera pas du pain au plus affamés, ça ne guérira pas les plus malade, mais telle n'est pas la vocation de l'OLPC.

Liens

• Le site officiel
• Une vidéo présentant le projet (en anglais), sur YouTube
• Les 1000 premiers OLPC sont sortis d'usine, made in China, sur PC INpact

SparkAngels : l'entraide numérique

"Allo Vince, devine pourquoi je t'appelle ? J'ai un problème sur mon PC". Combien de fois ai-je entendu cette phrase ? Combien de temps ai-je passé à questionner la personne pour essayer de comprendre ce qu'il est en train de faire ? Et si vous lisez ce blog, il y a des chances pour que ça vous soit arrivé plus d'une fois aussi.

SparkAngels apporte une solution originale à l'entraide en permettant de partager écran, souris et clavier très simplement. En effet des outils de ce type existent déjà, on connaît notamment VNC, très pratique pour prendre le contrôle d'un autre PC. Le problème de VNC, c'est qu'il faut déjà expliquer comment installer le serveur et surtout comment le configurer, ouvrir les ports, etc. Avec SparkAngels, l'installation se fait par un simple clic et nécessite seulement Java, ensuite tout passe par votre navigateur, donc aucune configuration n'est nécessaire. Il suffit seulement de partager un code d'autorisation de session pour mettre en relation deux personnes. Pour finir SparkAngels est gratuit et ne nécessite pas d'enregistrement.

A tester !

Liens

• Dépannez vos amis à distance, sur Infos du Net
• SparkAngels

Linux avance

Je viens de lire deux informations du monde du pingouin qui me mettent de bonne humeur.

Premièrement, Google travaille sur une nouvelle distribution basée sur Ubuntu. Cette distribution sera très logiquement nommée Goobuntu. Google a confirmé travailler sur ce projet mais n'a voulu donner aucune information supplémentaire. Il pourrait donc très bien s'agir d'un projet interne comme d'une réelle distribution publique. Dans le deuxième cas cela serait une très bonne nouvelle car cette distribution profiterait de la puissance de Google et c'est tout le monde de Linux qui devrait en profiter, notamment Ubuntu et donc Debian.

La deuxième information revient sur le sujet du PC à 100 dollars du MIT dont je vous avais déjà parlé en novembre et en septembre 2005. Les négociations avaient déjà échoué avec Apple, maintenant c'est au tour de Microsoft de perdre ce projet prometteur. La raison : le manque d'ouverture du code des deux systèmes. C'est donc un système basé sur un noyau Linux qui fera tournée la machine destinée aux pays défavorisés. Un PC qui pourrait très bien se répandre très vite à travers la planète accompagné de son pingouin.

Et si le PC à 100 dollars embarquait Goobuntu ....

Sources

• Google at work on desktop Linux [en], sur The Register
• Un système Linux pour le PC à 100 dollars, sur ZDNet.fr

Présentation officielle du PC à 100 dollars

Je vous en parlais fin septembre (relire le billet), le MIT prépare un PC à 100 dollars, dans le but de réduire la fracture numérique et de permettre l'accès pour tous aux ressources de l'Internet. Lors du Sommet Mondial sur la Société de l'Information, Nicolas Negroponte, directeur du MediaLab du MIT a présenté un prototype à Kofi Annan, secrétaire général de l'ONU.

Côté technique, le prototype est équipé d'un processeur cadencé à 500 MHz, d'un disque dur d'1 Go, d'une carte WiFi, d'un écran couleur tactile et d'une batterie rechargeable grâce à une manivelle ! Voyez plutôt :

Source

• Présentation du PC à 100 dollars, sur Matbe

MSN Messenger et Yahoo Messenger se marient

Selon Reuters, Microsft et Yahoo! devraient annoncer prochainement les noces de leurs messageries instantanées. Il s'agit pour les deux géants de rendre leurs systèmes interopérables afin de permettre à leurs utilisateurs de communiquer entre eux, d'un service à l'autre, tant en matière de messagerie instantanée, que de voix ou de vidéo. Microsoft et Yahoo! espèrent ainsi pouvoir prendre la place de leader à AOL qui domine depuis trop longtemps le secteur avec AIM et ICQ (56% du marché). AOL devrait d'ailleurs sûrement réagir à cette annonce, d'autant plus que la société été déjà en pourparlers avec Microsoft pour un fusion de son contenu avec MSN. Microsoft cherche décidément beaucoup d'amis ces temps ci, la peur de Google peut-être...

Nicolas Sarkozy victime de 'Google Bombing'

Le 'Google Bombing' est une technique permettant de faire passer certains liens dans les premières positions lors d'une recherche. En fait, Google attribue plus de poids à un lien lors que plusieurs site utilisent la même phrase pour référencer le même lien. Par exemple si vous tapez "miserable failure" vous arriverez sur une biographie d'un président américain bien connu. De même la recherche de "Nicolas Sarkozy" vous enverra sur un blog non officiel, puis sur le site du film Iznogoud, celui qui voulait être Calife à la place du Calife.

Dell arrive en Pologne

Dell poursuit sa politique d'assemblage in situ et a choisi d'ouvrir une nouvelle usine à Lodz, en Pologne. Il s'agit d'un investissement de 120 milions de dollars qui devrait permettre la création de 3000 emplois directs en plus du développement de sous traitances.

Asus achète Askey Computer

C'est par un échange d'action estimé à 199 millions de dollars qu'Asus vient d'acquérir Askey Computer, société très active dans le domaine du modem ADSL. Asus poursuit donc sa belle évolution et compte ainsi devenir leader du marché des modems câble et ADSL.

Les Classiques des Sciences Sociales

La bibliothèque libre en ligne fête son 5^ème anniversaire et en profite pour se payer un petit rafraîchissement d'interface. Les Classiques des Sciences Sociales propose la lecture de plus de 1600 oeuvres de 520 auteurs tombées dans le domaine publique.

Liens

• Les Classiques des Sciences Sociales
• La nouvelle version en preview

Un PC portable à 100 dollars

Malgré son titre aguicheur, cette information est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Il s'agit d'un projet mené par le Media Lab du MIT visant à créer un PC portable dont le prix avoisinerait les 100 dollars. Le but est clairement de réduire le coût d'achat d'un portable permettant toutefois l'utilisation d'applications bureautiques et internet, sans compter l'intérêt que pourront y trouver les pays en voie de développement. Les détails techniques ne sont pas bien connus, le PC devrait être équipé d'un processeur cadencé à 500 MHz, d'un mini disque dur de 1 Go et d'un écran tactile en couleurs.

Google fête ses 7 ans

Et oui, 7 ans déjà pour le nouveau géant mondial de l'informatique. Google fête aujourd'hui son anniversaire et a même changé son logo pour l'occasion.

Lien

• Google

Microsoft a 30 ans

C'est la fête à Redmond car le 22 septembre 1975 Bill Gates créait Microsoft. Petit rappel de chiffres pour la société : 640 000 partenaires, plus de 3 millions de courriers électroniques échanges en interne par jour, 42 millions de cannettes de soda vidées depuis 1978, 60 000 employés dans 80 pays, dont 16 000 à Redmond. Bon anniversaire Bilou !

Restructuration chez Sony

Les deux têtes de Sony, Howard Stringer et Ryoji Chubachi, ont annoncé aujourd'hui un plan de restructuration pour renflouer les comptes de la société. Au programme pour les trois prochaines années : 11 usines sur les 65 seront fermées et environ 10 000 postes seront supprimés à travers le monde, dont 4 000 au Japon. Les dettes du groupe sont essentiellement dues à la baisse cette année des prix de l'électronique grand publique.